L'histoire date de deux ans : un juge Algérien a demandé un interprète pour comprendre un Chinois qui lui a parlé en tamazight


 L’histoire est véridique. Un juge du tribunal de Chéraga, banlieue proche d’Alger, , en fin janvier 2019, étonné d’entendre à l’audience un Chinois s’exprimer en tamazight et correctement. Ce dernier, commerçant de métier, aurait déposé une plainte contre un autre commerçant algérien pour escroquerie. Le jour de l’audience à Chéraga, le juge avait demandé un interprète Chinois pour comprendre la cause et les détails de la plainte du plaignant Chinois, récemment établi à Alger.

 Le juge chargé de l’affaire s’attendait à tout sauf à ce qu’un Chinois installé à Alger depuis à peine un an s’exprimer en langue tamazight. Le juge du tribunal de Chéraga était dans l’obligation effectivement de faire appel à un interprète pour comprendre tamazight. Heureusement un avocat kabyle était présent à l’audience et a expliqué au juge la requête du Chinois.