Explosion de Beyrouth: comment les théories du complot se propagent sur les réseaux sociaux





Les premiers rapports se sont rapidement propagés. L’énorme explosion dans le port de Beyrouth au Liban, sur les réseaux sociaux quelques instants après son incident mardi.

Bien que les vidéos diffusées sur l’incident semblaient originales et non diffusées et aient été filmées par des citoyens de leurs maisons près du site de l’explosion, les rumeurs sur la cause de l’explosion se sont rapidement répandues sur les réseaux sociaux tels que Twitter et WhatsApp. Quelle est la désinformation qui s’est répandue sur Internet?

Des feux d’artifice aux bombes nucléaires.

Les vidéos circulantes montraient d’abord de plus petites explosions et les flammes, suivies du Big Bang, qui a été posté dans une usine de feux d’artifice.

Les allégations de l’explosion des feux d’artifice semblaient une explication raisonnable de ce qui s’est passé à l’époque, mais d’autres tweets qui se sont répandus fortement indiqué que l’explosion a été causée par une bombe nucléaire en raison de l’apparition d’un nuage blanc ressemblant à champignon similaire à celle d’une bombe nucléaire.

Un tweet - supprimé plus tard - indiquait que l’explosion était « atomique », le tweet a publié un compte Twitter qui a été suivi par plus de 100.000 personnes, recueillant des milliers de messages et de likes.

Les experts en armement n’ont pas tardé à publier des rapports niant l’explosion atomique, notant que si l’explosion avait été causée par des matières nucléaires, il y aurait eu un flash blanc aveugle, ainsi qu’une hausse de la température qui aurait gravement brûlé les gens.

Les nuages ressemblant à des champignons blancs n’apparaissent pas seulement à cause des bombes nucléaires. Selon les experts, ils sont le résultat de la pression de l’air humide, qui intensifie l’eau et est nuageux.


C’est un rappel important que les événements de dernière heure sont un moment fertile pour la circulation en ligne de la désinformation et des hypothèses. Nous devons donc réfléchir avant d’échanger ou de partager la publication.